Ecoutez Tata Milouda :
Lorsque j’étais petite j’aurais aimé aller à l’école
mais mes parents ne voulaient pas
parce que j’étais fille
[…]
J’avais rêvé de prendre un stylo un cahier
A mon époque je ne trouvais pas mon stylo mon cahier
A 50 je trouve mon stylo mon cahier
[…]
grâce aux cours d’alphabétisation
[…]
Ecoutez Tata Milouda slamer !
(entendue ce dimanche sur France Inter dans l’émission Crumble de Marie-Pierre Planchon)
L’espace MySpace de Tata Milouda
Waow Gilles ! C’est comme ça qu’on lance un buzz. Je ne suis pas prête d’oublier Milouda, ses mots me sont venus droit au coeur.
Oui, elle met le feu au coeur !
Je suis maudit avec Youtube!! ça rame! J’ai écouté une autre version? C’est très émouvant!
Dans mon école primaire en Algérie, il n’y avait que des garçons dont trois métropolitains. Les filles restaient à la maison.
Des mots qui se suivent, qui glissent aussi jolis que son collier de perles bleutées et que son sourire…
bel instant partagé…merci Gilles!
Belle émotion.
Epamin’, des mots bien plus que jolis ! Et dieu sait si la joie de Tata Milouda est communicative. Un texte féministe, qui dit l’importance de l’éducation, son pouvoir libérateur, et les potentialités de l’écriture.
C’est un texte fort, libre comme un cri de joie, écrit avec les tripes et slamé avec générosité. Un authentique talent révélé par l’apprentissage de l’écriture. Et après ça, on n’oubliera pas qu’il y a un nombre insupportable de femmes qui n’ont pas accès à l’école. Leurs geoliers savent ce qu’ils font.
Ben oui, émouvant bien sûr, et ça fait plaisir à entendre, surtout pour elle…
Finement observé Monch mais 50 ans tout de même avant ce bonheur….. 50 ans !
Et combien de femmes comme le souligne Frédérique n’ont pas cet accès.
Ma mère a tout fait pour que mes soeurs aient un métier, elle savait.
Qu’est-ce que j’aime pas le slam ! Y’a rien à faire. Mais le texte bien sûr est émouvant.
J’ai le même avis que Anna de Sandre: un texte émouvant et généreux, un message et un cri du coeur certes, mais « qu’est-ce que j’aime pas le slam! ». Malgré tout, chapeau Tata Malouda! « Qu’importe le flacon pourvu qu’on ait l’ivresse ».
Pardon Tata Milouda! J’avais écorché votre nom! Voilà qui est réparé, même si seul mon doigt a été victime d’un dérapage mal contrôlé.
Moi j’ai voulu m’y mettre vers mes cinquante ans. Ben trop tard, j’étais déjà gâteux. Donc, la leçon : mieux vaut partir à temps – quand même.
Plus que le texte, c’est l’émotion, la joie de cette femme…
Ce matin sur la ligne 4 de métro à Paris un type, la soixantaine, perdu, m’a demandé la direction du 15ième arrondissement, de Montparnasse. Il était monté dans le mauvais sens dans le métro. Je lui ai montré le plan de la ligne affiché dans le wagon mais il ne comprenait pas. Il ne savait pas lire.
Puisque tu lis attentivement mon parapluie rouge (sois-en remercié, je t’informe que je viens de mettre la partie 7 en ligne. Comme ça tu seras le premier à la lire, et dans la foulée en plus)
Bonne soirée,
Anna
Ouais, y’en a un paquet d’handicapés de la lecture. Cette femme est émouvante parce qu’elle n’apas renoncé. Elle a eu une vie d’esclave mais elle reste libre, y compris pour se produire ainsi.
Très touchant…
Zoe, ce matin, une très jeune femme. Qui est arrivée aux distributeurs de tickets et qui a demandé à la fille avant elle de l’aider à acheter son ticket. La fille a dit oui et lui a sélectionné sa destination et est partie sans attendre la suite. La jeune femme a mis sa monnaie et a récupéré son ticket. Ca s’est passé très vite. D’une façon très coulée. Naturelle. Sans gêne.
en tant qu’ancienne alphabétiseuse quel plaisir et quelle émotion d’ entendre la joie de tata milouda!
Oui, une joie qui en dit long sur l’importance pour un être humain de pouvoir accéder à la lecture et à l’écriture.