peau rugueuse
nidification haillon
paysanne dispensée, magie statique
pas étendu, chairs vermillons de mensonges,
cheveux éteints déjà sous les brises effleurées.
Quand se résorberont vos influx des hauts fonds.
Mornes avantages que le plaisir amer nourri aux feux consumés…
Qu’en biais des saisons et drames et songes, langue sèche déjà acquise,
splendides, les canines splendides, de conteuse de boue, alors…
Exécrant les divines brumes autant qu’astres galeux.
Corps presque détrempé, gagné par le rouge et l’or
dur. Découverte des courants pourris
évocation sévère, élevée
irréel cauchemar
– art triste
Plaisir d’échanger pour la première fois avec Camille Philibert dans ces Vases communicants de décembre 2014. Le principe des vases communicants ? Deux partenaires qui écrivent l’un chez l’autre le premier vendredi du mois.
Le lien vers mon propre texte est ici sur le site de Camille.
La liste de tous les vases communicants de décembre 2014 est ici, grâce à Angèle Casanova. Nous avons eu envie d’écrire sous la contrainte oulipienne des poèmes de métro inventée par Jacques Jouet, membre de l’Oulipo.
Le métro (a)nomique est une anomie : ou un champ d’expérimentation parcouru ici avec ce qu’il faut de maintien à la barre de métal.
J’ai rajouté ce deuxième commentaire, uniquement parce que j’avais oublié un .com après mon adresse de site web : sans doute une secousse dans le wagon station Bonne Nouvelle.