« Je savais parfaitement qu’elle n’était pas là. » C’est la première phrase d’Impardonnables, le dernier roman de Djian.
Djian a souvent expliqué qu’il ne démarre pas un nouveau projet de roman tant qu’il n’a pas une première phrase prometteuse. Alors chaque fois que j’ouvre un roman de Djian, je fonce sur sa première phrase.
Hier, j’ai poussé mon djianisme plus loin, je n’ai pas acheté Impardonnables alors que j’adore Djian, depuis toujours. J’ai laissé Impardonnables dans la librairie. Je suis sorti juste avec sa première phrase.
Il te sera beaucoup pardonné pour cela !
J’ai adoré les premiers Djian, mais j’avoue, que depuis son passage chez Gallimard (pourtant je n’ai rien contre Gallimard, au contraire !), je n’accroche plus ; mais il me reste de bons souvenirs !
Oui, de très bons souvenirs. Et ses nouvelles ! Des bouffées de jus. Je repense à Crocodiles. Celle de la vengeance de la falaise. Comment ne pas penser à Fante ? Cette pêche ! Et Brautigan, commme il en parle. Cette nouvelle à Athènes. Rien que pour ça, j’ai confiance.