Sortie de mon livre Vous allez les déranger. C’est un recueil de nouveIles de fiction. Les histoires de fiction réunissent la double qualité de nous donner du plaisir à leur lecture et de nous parler de nous, de notre monde. Ce sont huit histoires de troubles, d’enquête, de filiation, d’amour, de pillage archéologique, de burn-out, de surnaturel.
Extrait de la première nouvelle mis en voix par le comédien Serge Cazenave, dans une très belle interprétation. Merci Serge.
Ce beau livre, épais, de 220 pages réunit 13 nouvelles et d’autant d’auteurs qui explorent un bouquet de syndromes, de Médée à Cotard, de Münchausen au loup-garou, du vampire à celui de l’écrivain, sans rapport entre ces deux derniers. Georges Poulain, le héros de Il ne veut rien demander est atteint du syndrome de Diogène.
Un fait divers m’a — hélas — inspiré cette nouvelle. L’histoire d’un vieil homme retrouvé des semaines après son décès dans son taudis sous les toits, une ancienne chambre de bonne encombrée d’immondices, sans eau ni électricité, sans toilettes ni téléphone. Les personnes manifestant le syndrome de Diogène accumulent les objets de façon compulsive, sans pouvoir les jeter, leur appartement envahi du sol au plafond, à tel point qu’il faut parfois les vider arbitrairement quand il menace le voisinage. Thierry Jonquet s’en est inspiré aussi pour son roman noir La Belle et la Bête. Toutefois, et même s’il ne veut absolument rien demander à personne — il a abandonné depuis longtemps toute sa famille — Georges Poulain nous adresse à travers le dénouement de Il ne veut rien demander un message de liberté et d’évasion sous la forme d’un secret façonné de ses mains.
Les nouvelles de cette anthologie sont de Philippe Caza, François Dieuaide, François Fierobe, Carine Coulon, Thierry Jessua, Pierre Laurandeau, Geneviève Le Bras, Jean-Louis Lejonc, Pascal Malosse, Philippe Nadouce, Nolwe Pamart, Tampa Simoni et de moi-même.
L’anthologie est illustrée par Wood, avec un dessin par syndrome et texte, et celle que vous voyez sur la couverture ci-dessus.
Présentation des nouvelles et de leurs auteurs ici :
Ma nouvelle Ratabougo vient de sortir à L’ourse Brune, avec en couverture un papier chinois de l’artiste Louis-Marie Catta. Elle est accompagnée de trois autres livres de ce nouvel éditeur qui se spécialise dans la nouvelle, un genre merveilleux, où en 40 50 pages et moins d’une heure on embarque lectrices et lecteurs dans une histoire forte, avec deux trois personnages qui vont à l’essentiel des sentiments, des passions. Je n’en dirai pas plus que dans la vidéo ci-dessous, sauf qu’il s’agit d’une question que chacun de nous a à régler au moins une fois dans sa vie, sinon deux. Une question qui tient en un mot pour les deux héros de cette histoire, « Ratabougo ».