
Catégorie : Histoires-photos
des journées à peindre, Chantal Payet en résidence à Neckarsulm

Neckarsulm, 8 septembre 2014
Dans le studio, l’accrochage des peintures. Des journées à peindre sans connexion autre que soi.
Dans les rues, une fête à boire et à manger, un air saturé d’odeur de friture, d’idiomes incompréhensibles, de musique.
en résidence de peinture à Neckarsulm
Site web : http://chantalpayet.fr/

Site web de Chantal Payet : http://chantalpayet.fr/
Cartes postales
Cabane au vélo
Un de mes premiers sténopés, cet été. Le sténopé est un… un quoi au fait ?… un art ? une technique ? une ascèse ? en tout cas un mélange d’humilité et d’enthousiasme enfantin…
Ah cette magie de créer avec quelques composants et un fer à souder son propre récepteur à cristal, je me souviens d’un poste de radio que très jeune homme j’avais fabriqué avec un transistor (ces composants électroniques à trois paTTTes) en utilisant comme antenne le toit en zinc de ma chambre d’étudiant.
Le sténopé c’est :
- une chambre noire (une boîte en carton) au fond de laquelle on place un film,
- un minuscule trou calibré (le « sténopé ») dans le devant de la chambre noire,
- une tonne de patience (faire la pose, développer et fixer le film, recommencer ad libitum),
- une profondeur et un grain quasi infinis antithétiques du numérique.
L’image obtenue est doublement à l’envers : négatif et inversée horizontalement.