Île était une fois des chats qui disparaissent au sein d’une petite communauté extrêmement attachante, bientôt remplacés par… par des chats ?… mais chut !… Je vous laisse découvrir ce fabuleux conte tendre, à lire à tout âge, à la fois humaniste et politique, et sans leçon. Il parle avec douceur de la subversion du langage employée pour nous asservir, comme dans 1984, par un pouvoir jamais nommé ici, représenté seulement par ses agents.

Contre ce Matin brun des chats qui est aussi évidemment le leur, les habitants de l’île trouveront-ils une voie ? C’est l’histoire de ce récit magnifique, de cette rébellion à la Bartleby, contée dans une langue simple, puissante et universelle (j’ai pensé à Hubert Mingarelli) par Isabelle Aupy.
Le livre quant à lui est très beau, réalisé et publié par Les éditions du Panseur, livre, auteure et éditeur découverts cette année aux Journées des écritures de Cluny où je présentais la revue Pourtant.
L’homme qui n’aimait plus les chats, Isabelle Aupy, éd. du Panseur, 2019 — ISBN 978-2-490834-00-6 — 12,50€