Quelque chose est mort, Brèves n°95

Revue Brèves n°95 - Gilles Bertin - Quelque chose est mort

Ma nouvelle Quelque chose est mort a été publiée dans la revue Brèves n°95. C’est l’histoire d’un homme qui court après lui-même.

Cette annonce a seulement deux ans et demi de retard ! Je n’avais pas chroniquée cette publication ici alors « qu’être » dans Brèves a été un gros bonheur d’auteur.

On peut, on doit acheter Brèves n°95 en papier ici et en PDF ici et, me signale ci-dessous Geneviève de blog.pourquoijecris.fr, jusqu’à la fin de cette semaine au Marché de la poésie, Place Saint Sulpice, Paris.

 

« Dans les deux bras du fleuve » dans Rue Saint Ambroise

Revue Rue Saint Ambroise
Revue Rue Saint Ambroise n°30

Elle s’appelle Moskova :

Quand il part pour son travail, avant de franchir la porte sur la rue, il jette un coup d’œil panoramique. Moskova n’est pas là. Et merde !… Ne pas être inquiet… Elle a déjà dû faire connaissance avec les animaux du cirque. Elle va être bien ! Les chiens, c’est fait pour vivre dehors, avec d’autres animaux, pas vautrés dans un couffin. Il consulte l’écran de son téléphone. Ce que j’ai fait est dégueulasse, se dit-il en pianotant son premier message de la journée à l’intention d’Hélène. Plus tard, une autre pensée le rassure : Mosko n’est pas con, si ça se trouve, elle a compris pour Hélène et moi !

Suite (et début) dans la Revue Rue Saint Ambroise n°30, en compagnie de 16 autres nouvelles. La nouvelle s’intitule Dans les deux bras du fleuve, elle pourrait s’appeler Quand Moskova attend (merci Danielle).

Rue Saint Ambroise publie uniquement des nouvelles, oui ! Depuis 1999. Revue que vous pouvez lire en l’achetant, vous abonnant, faire lire en l’offrant à cette Noël, ici : http://ruesaintambroise.weebly.com/-acheter-la-revue.html

Cher Johnny dans Dissonances

Extrait :

Cher Johnny

T’es mort alors je peux t’écrire, tu liras jamais cette lettre et donc elle t’embêtera pas parce que t’étais comme moi, un grand pudique. Je t’ai aimé en secret, à distance, j’ai jamais cherché à te le faire savoir. Tu m’as rien dédicacé, j’ai pas voté pour toi à la télé, j’ai pas fait le pied de grue devant des hôtels pour être à tes côtés dans une photo. Ce que tu me donnais non seulement me suffisait mais était tellement plus vaste que moi ! J’ai toujours su que je pouvais compter sur toi.

Suite dans le nouveau numéro de la Revue Dissonances. Il sort pour le Salon de la Revue. Celui-ci se tient  du vendredi 12 au dimanche 14 octobre, Espace des Blancs-Manteaux à Paris. Il y aura aussi Brèves, Rue Saint-Ambroise, Borborygmes. J’y serai vendredi soir.

Comment !… vous ne connaissez pas Dissonances ?!… C’est une revue de création littéraire qui ne la joue pas dans le «normal». Chaque numéro curette un thème avec une vingtaine de regards légers, graves, provocants, noirs, absurdes, profonds, décalés… Cette fois-ci, après « entrailles », « idiot », « maman », « le vide », « rituels » : « superstar ».

Revue Dissonances n°23, 4 ou 5 euros, en librairie, par correspondance ou téléchargement : voir la page Où trouver Dissonances

Publication de « L’importance de l’homéopathie » dans la revue Borborygmes

Au nom de la revue Borborygmes, je vous invite ce vendredi 20 janvier au lancement de son numéro 20, à la librairie Matière à Lire, Paris 12ième. Des comédiens et des musiciens animeront la soirée. Je serai de la fête avec ma nouvelle L’importance de l’homéopathie.

Peinture Frédéric Fau en couverture du n°20 de Borborygmes
Peinture de Frédéric Fau en couverture de Borborygmes n°20

Pour un auteur, être publié est essentiel. Quand il s’agit d’une parution dans une revue comme Borborygmes, c’est un bonheur particulier. Car Borborygmes, revue semestrielle de création littéraire et graphique, mène depuis vingt numéros un travail constant de sélection et de publication soignées de textes et de travaux graphiques. Les textes sont très divers, de l’écriture de fiction à la poésie, avec beaucoup d’auteurs nouveaux — c’est une revue réellement ouverte !).

Elle a fait un choix à contre-courant d’autres revues (Décapage, Dyptique notamment) sur le format : il s’agit du « plus petit semestriel le plus petit du monde » (son slogan clin d’oeil) et en noir et blanc qui lui permet de sortir à un coût très bas, 5 euros !

La couverture du numéro 20 (ci-contre) est assurée par le peintre Frédéric Fau. Au vu des extraits de son travail sur son blog, je suis impatient de découvrir ses oeuvres le 20 janvier.

Extrait du début de L’importance de l’homéopathie :

La première personne qui m’a prêté attention était une jolie brune, frisée, avec une poitrine de lanceuse de javelot. Je l’entretenais depuis une dizaine de stations de la bande de Gaza. Vous avez raison, m’a-t-elle dit soudain, il faut faire quelque chose ! Et l’Iran, ai-je continué, il y a tant à dire sur l’Iran ! Sans oublier la Corée…, m’a-t-elle rétorqué.

  • Revue Borborygmes, 5€, en (bonnes) librairies ou sur abonnement – Infos : http://borborygmes.wordpress.com/
  • Soirée de présentation du n°20 et du recueil de poèmes L’astre métis, 20 janvier 2012 de 19h à 22h (ATTENTION changement d’heure, c’est à 19h et non à 19h30), à la librairie Matière à lire, 20 rue Chaligny, Paris 12ième – Entrée libre